Auteur
Marie Saggio
Résumé de l'article
Le 21 juin 2022 l’Union européenne a voté l'amendement de la NFRD qui devient ainsi la CSRD. La Corporate Sustainability Reporting Directive redessine le reporting de durabilité de plus de 50 000 entreprises de l’Union Européenne. La pierre angulaire de ce nouveau reporting est la double matérialité.
L’outil d'analyse de matérialité est déjà connu des entreprises puisqu’il s’agit avant tout d’une notion comptable qui a ensuite été transférée aux notions de durabilité sur des informations environnementales, sociétales et de gouvernance. La directive vient ici donner une nouvelle vision et une nouvelle méthodologie au concept.
Cet article se donne pour objectif de comprendre et d’analyser les conséquences du changement méthodologique de la matérialité à la double matérialité. Ce questionnement est complété d’une analyse des réponses potentielles d’une entreprise à la contrainte institutionnelle. En effet, une directive européenne s’applique - par définition - à tout un ensemble d’entreprise par la contrainte légale. Or, pour qu’un outil soit appliqué de manière cohérente et utile à une telle diversité d’entreprises, il faut que celles-ci le comprennent et en conçoivent l’utilité. C’est pourquoi la question de la méthodologie est ici couplée à celle de la réponse des entreprises à la contrainte institutionnelle.
L’outil d'analyse de matérialité est déjà connu des entreprises puisqu’il s’agit avant tout d’une notion comptable qui a ensuite été transférée aux notions de durabilité sur des informations environnementales, sociétales et de gouvernance. La directive vient ici donner une nouvelle vision et une nouvelle méthodologie au concept.
Cet article se donne pour objectif de comprendre et d’analyser les conséquences du changement méthodologique de la matérialité à la double matérialité. Ce questionnement est complété d’une analyse des réponses potentielles d’une entreprise à la contrainte institutionnelle. En effet, une directive européenne s’applique - par définition - à tout un ensemble d’entreprise par la contrainte légale. Or, pour qu’un outil soit appliqué de manière cohérente et utile à une telle diversité d’entreprises, il faut que celles-ci le comprennent et en conçoivent l’utilité. C’est pourquoi la question de la méthodologie est ici couplée à celle de la réponse des entreprises à la contrainte institutionnelle.
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