Auteur
Barthélémy Olinga
Résumé de l'article
L’article tente de mettre en exergue l’incidence de la stratégie d’exportation sur la rentabilité à long terme des PME/PMI fortement exportatrices et celles qui exportent moins, en s’intéressant plus fondamentalement au rôle clé des facteurs organisationnels. Afin d’attacher une réponse à cette recherche, une enquête par questionnaire au sein d’un échantillon de 90 PME camerounaises fortement et faiblement exportatrices, réparties dans quatre sous-secteurs d’activités est effectuée. Une mesure perceptuelle des principales variables de la recherche est utilisée. Sur la base d’une analyse qualitative effectuée au moyen des entretiens semi-directifs d’une part, et, d’autre part, eu recours à une démarche quantitative basée sur le test d’analyse de la variance des rangs de Kruskal-Wallis, les principaux résultats obtenus sont en accord avec les prémisses de la littérature au regard des modalités et de l’envergure du déploiement des PMEPMI sur les marchés étrangers. Ceux-ci font voir clairement qu’il existe une certaine stabilité en matière de rentabilité en ce qui concerne cette logique de développement des PME nonobstant leur degré d’implication à l’international. Cela conforte l’idée que la prime à l’exportation ne peut être obtenue durablement que si cette stratégie s’accompagne de certaines formes d’innovation comme le développement de nouveaux produits et services sur les marchés étrangers.