Auteur
R. Santenac
Résumé de l'article
Cet article cherche à éclairer sur les enjeux d’une transformation digitale des organisations en générales et des banques en particulier. Cette transformation digitale s’impose dans tous les domaines de la science fondamentale aux sciences humaines. Les méthodes, les outils, les modes de pensées doivent être révisés sous une approche digitale, avec le foisonnement de l’Intelligence Artificielle. Le monde de demain est digitalement intelligemment artificiel. En somme, la digitale transformation entre dans le champ de la théorie de la complexité. Les banques, au cœur des relations économiques et financières deviennent les principaux acteurs de cette transformation. Cette recherche idiographique met en exergue les modèles théoriques de la disruption et la nécessité à tenir compte des facteurs dits fongibles. L’importance pour le chercheur, après avoir identifié les facteurs de risques que sous-tendent la digitale transformation, est de démontrer qu’elle peut être un vecteur formidable pour annihiler les risques, l’un des facteurs de mort subite de la banque. Cette analyse est fondée de manière théorique, par la méthode scientifique des hypothèses et de manière pragmatique, par l’immersion terrain. Les résultats obtenus de la recherche permettent de dégager les gains de la digitalisation tout en n’occultant pas les contraintes et les limites de la disruption. Enfin, le texte fait mention et analyse la transversalité managériale pour accompagner cette mutation, qui minimise les systèmes propriétaires, dans un souci de virtualisation algorithmique.